Libertad para Noelia Cotelo, presa torturada, violada y en dispersión por su lucha
Se le ha denegado la asistencia médica a pesar de padecer, por sus condiciones carcelarias, graves infecciones tanto de boca como de oídos. En un momento dado un carcelero le aseguró que no necesitaba ningún médico porque ella “iba a morir allí”. En lugar de tener acceso a la sanidad, se le ha administrado medicación de todo tipo sin consulta ni prescripción médica. Entre esta medicación, una dosis altísima de metadona que le provocó una sobredosis. Noelia se ha sometido a varias huelgas de hambre para denunciar las torturas y vejaciones a las que está siendo sometida, una de ellas casi le cuesta la vida al estar a punto de entrar en un coma hipoglucémico.
El pasado 23 de octubre un carcelero del C.P. de Brieva le rompió la muñeca. Con la muñeca rota, medicada con psicofármacos y esposada a la cama, la madrugada del 24 de octubre, otro carcelero llamado Jesús, que había participado en la agresión anterior, abusó sexualmente de ella. Noelia denunció estos hechos, pero este carcelero, al verse sorprendido por el revuelo ocasionado entre las demás internas, puso una contradenuncia en la que aseguraba que fue ella quien intentó agredirle. La denuncia de esta violación sólo consiguió que se agravara su situación dentro de la cárcel, sometiéndola a un aislamiento más estricto y repartiendo entre las demás internas sus mantas y ropa de abrigo.
En estos momentos Noelia, por su valiente y heroica denuncia de estas violaciones y torturas, se encuentra represaliada en el C.P. de Albolote (Granada), a más de 1000 km. de su tierra, Galicia. En mayo comenzó otra huelga de hambre como forma de lucha ante los ataques que estaba sufriendo en Albolote relacionados con el trato irrespetuoso de una carcelera, problemas con el carteo y sanciones sin sentido.
Su familia, que tiene graves problemas económicos para ir a visitarla, ha denunciado públicamente que en estos momentos se está sometiendo a Noelia a un juicio por videoconferencia sin abogado, supuestamente por alguna denuncia interpuesta en la cárcel de Brieva, ella sola ante el juez que por lo visto es siempre el mismo. Noelia no sabe de que es el juicio ya que la llevan medio drogada con
psicofármacos y el juez no la deja hablar. Le piden 60 € diarios durante 3 meses y otra condena de 6 meses. Al intentar poner otra denuncia sobre estos hechos la empujaron hacia su celda y le dijeron: “Que no había denuncia, que no había partes para cubrir”. Su familia hace un llamamiento urgente de socorro, ya que Noelia “se encuentra muy mal, se encuentra desprotegida con tanta injusticia, no hace mas que llorar, le obligan a tomar la metadona a la fuerza y ya no sale de su celda para nada, por lo que temen por su vida”.
Desde el colectivo Mujeres Libres de CNT Zaragoza, exigimos:
- Que se investiguen los abusos sexuales sufridos por Noelia en la cárcel de Brieva, así como las lesiones y torturas a las que ha sido sometida y que se depuren responsabilidades.
- Que no haya carceleros hombres en los módulos y cárceles de mujeres para que no se vuelva a repetir nunca ningún episodio de violencia machista, vejación ni ningún ataque sexual más.
- Que se termine con la impunidad y complicidad de médic@s, juezas/ces, psicólog@s, asistentes sociales y demás funcionariado acólito de estas prácticas.
-
Que se terminen de una vez por todas los malos tratos y las
torturas como instrumento sistemático y cotidiano empleado por los
carceleros para hacer funcionar la maquinaria penitenciaria.
-
Que se termine con la dispersión como forma de extorsión de la política fascista del Estado Español.
- Que desaparezcan las cárceles y el sistema penal que lo sustenta como castigo punitivo del Estado al servicio del régimen de dominación y explotación capitalista.
- La inmediata puesta en libertad de la compañera Noelia Cotelo.
Desde Mujeres Libres de CNT Zaragoza, instamos enérgicamente a todos los colectivos, sindicatos y organizaciones sociales de Zaragoza y del resto del Estado Español a visibilizar y denunciar públicamente con todos los medios a su alcance la situación de la compañera Noelia Cotelo. Si no lo remediamos Noelia va a morir impunemente en la cárcel, sumándose a la lista de los cientos de asesinatos estatales encubiertos. Le queda poco tiempo. Dejemos de mirar hacia otro lado y ser cómplices pasivos de la situación de l@s miles de pres@s del Estado Español. Nuestra lucha por Noelia es la lucha por tod@s ell@s.
NOELIA COTELO, LIBERTAD YA
ABAJO LOS MUROS DE LAS PRISIONES
MUJERES LIBRES CNT ZARAGOZA http://mujereslibrescntzaragoza.blogspot.com.es/
La traducción en frances :
ResponderEliminarLarga vida al anarquismo (A)
Communiqué en solidarité avec Noelia des « femmes libres » (Mujeres Libres) de Zarajoza
Liberté pour Noelia Cotelo, prisonnière torturée, violée et éloignée à cause de sa lutte.
Noelia Cotelo Riveiro est, depuis 5 ans, privée de liberté, sous un régime d'isolement strict. Elle fut emprisonnée pour effectuer une peine d'un an et demi mais son insoumission face à ses bourreaux et la courageuse dénonciation des abus et des violations dont elle eut à souffrir dans les différentes prisons de l’État espagnol, entre autres les prisons de Brieva et Picassent, ont eu pour conséquence de voir la peine initiale s'allonger de quatre ans. L'avocat de Noelia a dénoncé publiquement les conditions pénitentiaires infligées, en violation de la réglementation pénitentiaire.
Noelia a été torturée à de multiples reprises et soumise à une série de restrictions telles que : les communications téléphoniques, les heures de promenade, distribution de vêtements, douches froides, interdiction d'accès aux cours, aux activités sportives ou ludiques, aux soins thérapeutiques,. Elle a été enfermée seule et isolée durant des mois dans une « galerie » (passage) ne pouvant en sortir que deux fois 30 minutes par jour (le règlement pénitentiaire établit que les heures de promenades doivent être au nombre de 3, et dans le cas de sanction maximale de 2/jr sans que cette situation puisse dépasser 14 jours), lui assignant des cellules dans lesquelles règnent un froid insupportable.
Les soins médicaux lui ont été refusés alors qu'elle souffre d'infection tant à la bouche qu'aux oreilles. Un geôlier lui signifia un jour qu'elle n'avait pas besoin de soins puisqu'« elle allait mourir ici ». Et, au lieu de lui administrer des soins adéquats il lui fut administré différents médicaments sans qu'ils fussent prescrits par un médecin. Une dose élevée de méthadone lui fut ainsi administrée qui provoqua une overdose. Noelia a pratiqué plusieurs grèves de la faim afin de dénoncer les tortures et brimades auxquelles elle est soumise dont une qui failli lui coûter la vie au point de tomber dans un coma hypoglycémique.
Le 23 octobre 2012 un geôlier de la prison de Brieva lui brisa le poignet. A l'aube du 24 octobre alors qu'elle a le poignet cassé, sous psychotropes et menottée au lit un autre geôlier du nom de Jésus, qui avait participé à l'agression antérieure, abusa sexuellement d'elle. Suite à la dénonciation de ces faits et des troubles causés auprès d'autres détenues, le geôlier introduisit une contre dénonciation déclarant que Noelia l'avait agressée. La répression s'intensifia et ses vêtements furent distribués aux autres prisonnières.
Suite à sa courageuse et héroïque dénonciation contre les tortures et violations, elle se trouve actuellement à la prison d'Albolote (Grenade) à plus de 1000 km de sa terre, la Galice. En mai elle a commencé une autre grève de la faim comme forme de lutte contre les attaques perpétrées par une autre geôlière et le traitement irrespectueux qui lui est infligé, les sanctions abusives et la distribution du courrier.
siguiente :
ResponderEliminarSa famille, qui souffre de graves problèmes économiques et dans l'incapacité de lui rendre visite, a déclaré publiquement que Noelia fut soumise à un jugement par vidéoconférence sans avocat pour une supposée plainte concernant la prison de Brieva, seule face à un juge qui semble être systématiquement le même. Étant maintenue à demi-droguée avec l'interdiction de parler au juge, il ui est réclamé 60 euros/jour durant 3 mois et frappée d'une autre condamnation de 6 mois.
Comme réponse à sa tentative d'introduire une nouvelle plainte contre ces faits, elle a été poussée dans sa cellule sous ces paroles : « il n'y a pas de plainte, rien à couvrir ». Sa famille lance un urgent appel « au secours » déjà que Noelia « est très mal et sans protection face à tellement d'injustice, pleure continuellement, qu'elle est obligée de prendre la méthadone sous la contrainte avec l'interdiction de sortir de sa cellule et qu'ils craignent pour sa vie »
Nous, le collectif des Femmes Libres de la CNT Zaragoza exigeons :
- qu'une enquête soit faite concernant les abus sexuels commis sur la personne de Noelia à la prison de Brieva, ainsi que sur les lésions et tortures infligées afin d'identifier les responsabilités.
- qu'il ne puisse pas y avoir de gardiens masculins dans les ailes des prisons réservées aux femmes afin qu'elles ne souffrent plus d'aucun épisode de violence machiste, brimade ou attaque à caractère sexuel.
- qu'il soit mis fin à l'impunité et à la complicité entre le corps médical, les juges et les psychologues, assistantes sociales ou tout autre fonctionnaire et acolytes complices de ces pratiques.
- qu'il soit mis fin à l'éloignement utilisé comme forme de répression de la part de l’État fasciste espagnol.
- que disparaissent les prisons et le système pénal qui n'existent que pour soutenir la politique répressive de l’État au service du régime de domination et d'exploitation capitaliste.
- La remise en liberté immédiate de la camarade Noelia Cotelo.
Le cas de Noelia n'est pas unique, les femmes emprisonnées sont oubliées et les prisons pour femmes ignorées. L'indice d'emprisonnement féminin dans l’État espagnol est le plus élevé d'Europe, et depuis les années 80 le nombre de femmes recluses a triplé par rapport à l'indice des hommes reclus : 50 % des femmes emprisonnées sont d'origine étrangère. Seules dans le pays, les abus sexuels sont commis en échange d'allègement des conditions de détention.
Le collectif des Femmes Libres de la CNT de Zaragoza insistons auprès de tous les collectifs, syndicats et organisations sociales de Zaragoza et du reste du pays afin de rendre visible et de dénoncer énergiquement et publiquement, avec tous les moyens à disposition, pour qu'il soit mis fin à la situation dans laquelle se trouve la camarade Noelia Cotelo. Arrêtons de regarder ailleurs et d'être les complices passifs de la situation dans laquelle des milliers de prisonnier-e-s de l’État espagnol se trouvent.
Notre lutte pour Noelia est la lutte pour tous et toutes.
NOELIA COTELO, LIBERTE DE SUITE
A BAS LES MURS DES PRISONS
les FEMMES LIBRES CNT ZARAGOZA
http://mujereslibrescntzaragoza.blogspot.com.es/